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Una historia que comienza en 1941…
Un 14 de septiembre de 1941, Maïté Chevalier, junto con otros franceses, descendía tras haber coronado la cima de la Gran Facha (3.006 metros). Madame Maïté resbaló y empezó a caer resbalando por las nieves heladas. Clavó su piolet pero se le partió, acogiéndose a la protección de Santa María se detuvo clavando lo que le quedaba de su piolet en un poco de nieve blanda que encontró. Se detuvo justo antes de caer al vacío en la cara norte del pico. Allí a duras penas pudo ser rescatada.
Como acción de gracias por lo que desde el primer momento consideró como un milagro quiso subir al año siguiente, concretamente el 4 de septiembre de 1942, a celebrar una Misa en la cumbre. En esa ascensión le acompañaron un grupo de 20 personas que llevaban cemento, arena y agua para colocar en la cima una imagen de Ntra. Sra. de Lourdes.
La historia es más larga y detallada (si quieres conocerla de tinta de uno de los protagonistas puedes leerla aquí), pero básicamente este es el motivo porque el cual, a pesar que todos los personajes de esta historia han fallecido, un grupo de montañeros, tanto franceses como españoles, sigue subiendo todos los años el 5 de agosto para celebrar una Misa en lo alto y recordar a los caídos en la montaña.
La asociación de Amigos de la Facha
Ahora que ya hemos contado la historia del descenso y la segunda subida de 1942…
Alguno se preguntará: -«si es una asociación hispano-francesa ¿los españoles de donde salen?», «¿cuándo se crea la asociación?»
Pues ya hay que irse unos años hacia adelante, concretamente al 19 de agosto de 1947.
Ese día fue el elegido por los franceses para hacer su anual peregrinación-ascensión; también ese día fue el elegido por tres montañeros zaragozanos para coronar la Gran Facha desde Respomuso.
Feliz coincidencia, al encontrarse ambas naciones, los franceses les explicaron porqué ascendían a la Gran Facha.
-«¡Ah!, ¿si?» respondieron los de Zaragoza, -«Pues al año que viene volvemos a subir»
Y así fue como a partir de entonces empezaron a quedar para subir el mismo día, además de formarse una gran amistad entre todos ellos y formar al poco tiempo la asociación hispano-francesa de «Los amigos de la Facha»
Evénement déclencheur
Le 14 septembre 1941, Madame Maïté Chevalier, en compagnie d’autres français, descend après avoir atteint le sommet de la Grande Fache (3 006 mètres). Maïté a glissé et a commencé à tomber en glissant sur les neiges glacées. Elle a planté son piolet mais celui-ci s’est cassé, se réfugiant sous la protection de Sainte Marie et a fini de planté ce qu’il restait de son piolet dans la neige molle qu’elle a trouvée. Elle s’est arrêtée juste avant de tomber dans le vide sur la face nord du pic. Là-bas, elle pouvait à peine être sauvée.
En signe de remerciement pour ce qu’ils considéraient comme un miracle dès le premier instant, ils ont voulu monter l’année suivante, plus précisément le 4 septembre 1942, pour célébrer la messe au sommet. Au cours de cette ascension, ils étaient accompagnés d’un groupe de 20 personnes qui ont transporté du ciment, du sable et de l’eau pour placer une statue de Notre-Dame de Lourdes au sommet.
L’histoire est plus longue et plus détaillée (si vous voulez le savoir de l’encre de l’un des protagonistes, vous pouvez le lire ici)
, dans notre carnet de chant, mais c’est essentiellement la raison pour laquelle, malgré le fait que tous les personnages de cette histoire soient morts, un groupe d’alpinistes, français et espagnols, continue de monter chaque année le 5 août pour célébrer une messe au sommet et se souvenir de ceux qui sont tombés sur la montagne.
L’association de la Fache
Après avoir découvert le point de départ de la création de l’association des Amis de la Fache, certains vont se poser des questions : si c’est une association franco-espagnole, d’où viennent les Espagnols, quand a-t-elle été créée ?
Eh bien, nous devons avancer de quelques années, plus précisément au 19 août 1947.
Ce jour a été choisi par les Français pour faire leur pèlerinage annuel de l’ascension ; ce jour a également été choisi par trois alpinistes de Saragosse pour atteindre la Grande Fache par Respomuso.
Heureuse coïncidence, lorsque les deux nations se sont rencontrées, les Français leur ont expliqué pourquoi ils montèrent vers la Grande Fache.
-Ah, oui ?» répondaient ceux de Saragosse, «Eh bien, l’année prochaine, nous grimperons à nouveau»
C’est ainsi que dès lors, ils commencèrent à se rencontrer le même jour, à se lier d’amitié et, peu après, à former l’association franco-espagnole «Les Amis de la Fache»
Asociación Amigos de la Facha / L'Association des Amis de la Fache 